Ma première sellette de sculpteur réalisée en acier et bois de récupération
La genèse....
Sculpteur passionné, j'ai longtemps rêvé d'un atelier idéal. Avec ma compagne, nous avons finalement trouvé notre bonheur.... un hangar en Bretagne composé d' un grand espace en parpaing sous ardoise de 8 par 12 mètres et 6 m. de haut, à lequel était accolé un appentis de 50 m² ..Peu argenté mais très motivé et afin de rendre le lieu confortable, nous avons été amené à réaliser les rénovations sur plusieurs années. J'ai du opter pour des solutions d'auto-construction assez radicales devant le prix et les difficultés de mise en oeuvre des produits "tout faits" proposés dans le commerce. Étant seul à travailler sur le chantier, je ne pouvais guère compter sur une aide même ponctuelle . Assez rapidement, j'ai choisi de créer moi-même les diverses huisseries fenêtres et escaliers ainsi qu'une grande verrière zénithale de 12 m², le tout en profilé et tube d'acier, La mise en oeuvre par soudure m'a permis de réaliser tout ce que je désirais, jusqu'à une grande porte en verre et acier de quatre mètres par quatre qui s'articule par quatre vantaux portefeuilles et girafon permettant une ouverture utile sur 3,2 mètres de haut par 3,2 de large. Le hangar principal de 100 m² a permis la réalisation d'une partie habitation très agréable de 50 m² sur 2 étages et d' un atelier de 60 m² au sol et 6 m de hauteur sous verrière zénithale.
Pour fabriquer tous ces ouvrages en fer, j'ai été amené à réaliser une solide paire de tréteaux d'atelier pliables, en tube d'acier et hauteur réglable pouvant supporter une très grande table de soudage. Ce premier mobilier réalisé, ma compagne les a trouvés beaux et m'a donc commandé une paire de tréteaux similaires, mais en plus petit pour en faire une table de travail. Finalement, cette nouvelle paire réalisée, on c'est rendu compte à mon grand désarroi qu'un seul élément légèrement modifié suffisait à faire une table très honorable. J'ai donc décidé après réflexion de mécaniser avec deux crémaillères, pièces d'engrenage et manivelle le tréteau restant afin d'avoir un petit établi dont la hauteur pouvait se régler mécaniquement.
Le système était tellement pratique, que le déclic c'est alors fait en moi et le gros de mes travaux de chantier terminé, j'ai décidé de remplacer mes vieilles sellettes de bois pour de fringantes sellettes de sculpture mécaniques à crémaillère et manivelle en fer et plateau en bois.
Quelques amis de mes connaissances, artistes, sculpteurs antiquaires et même collectionneurs m'ont fait part de leur intérêt pour ce mobilier pour atelier d'artiste qui est mécaniquement réglable. Son indéniable charme industriel a suscité quelques commandes et j'ai désiré partager sur internet mes créations, réalisées avec les différents aménagements et modifications désirés par les commanditaires.
la sellette mécanique en position haute: la crémaillère permet de passer de 90 cm à 1,35 m
Cette première sellette en fer, malgré sa manivelle et sa crémaillère est encore très proche de par son aspect de la sellette bois traditionnelle, néanmoins sa capacité passe sans problème de 50 kg de charges utile, à 150 kg (je l'ai testé), à cette charge le plateau pivote sans problème et grâce à la démultiplication des engrenages, on peut monter et descendre le plateau sans effort surhumain et la stabilité de la sellette est assurée pour peu qu'on équilibre la charge, surtout si on doit déborder du plateau . Le seul défaut est qu'un fois la goupille enlevée et si l'utilisateur venait à lâcher la manivelle, la charge alors retombe brusquement.....imaginez une enclume de 150 kg tombant de 50 cm sur le sol ; quant au retour de manivelle, il risque d'être fracassant à qui voudrait le rattraper in-extrémis... Il est donc très vivement conseillé de ne pas utiliser la sellette quand elle est lourdement chargée en étage, sous peine en cas de fausse manoeuvre, de la voir traverser tous les étages de l'immeuble. La solution à ce risque d'emballement est très simple, comme le tube est percé tout les 4 cm , si on veut baisser la charge, on sécurise en insérant une deuxième goupille au trou immédiatement supérieur à celle qu'on doit enlever pour débloquer le tube de la sellette.Si on veut monter, il suffit d'insérer la goupille dès que le trou inférieur se présentant et enlever seulement ensuite la goupille du haut. Ainsi, on est sûr de travailler sans risque inutile . C'est un peut fastidieux mais la sécurité est à ce prix et manipuler de telles charges, nécessite toujours des précautions particulières ainsi qu'une très grande attention.
La conception plus solide de la sellette de sculpture en fer permet donc une utilisation sans restriction pour tailler la pierre contrairement au sellettes en bois qui sont généralement plutôt réservées au travail de la terre et du plâtre.
Si vous êtes intèressé par l'acquisition de cette sellette, ou me laisser un message, cliquez S.V.P: ici: lepanierduchineur@yahoo.com